ZÉRO PHYTO
La protection de la ressource en eau, la préservation de la biodiversité et l’amélioration du cadre de vie des habitants (notamment par le fleurissement) sont au cœur des préoccupations actuelles.
En effet, les pesticides (produits phytosanitaires), fréquemment utilisés pour le désherbage, pour lutter contre les insectes ravageurs ou les maladies, participent à la pollution des eaux.
En milieu urbain, les surfaces étant généralement imperméables (bitume) ou semi-imperméables (allées sablées), elles sont propices au ruissellement et les produits chimiques peuvent donc rapidement être entraînés par les pluies vers les milieux naturels et les sources d’approvisionnement en eau potable. De plus, l’utilisation de produits phytosanitaires implique des risques pour la santé des applicateurs et pour les personnes amenées à fréquenter les zones traitées.
Pour répondre à ces enjeux, les communes s’engagent à réduire significativement l’utilisation des pesticides dans les espaces publics, ceci grâce à la mise en place d’un plan de gestion différenciée et l’utilisation de méthodes alternatives.
La protection de la ressource en eau, la préservation de la biodiversité et l’amélioration du cadre de vie des habitants (notamment par le fleurissement) sont au cœur des préoccupations actuelles.
En effet, les pesticides (produits phytosanitaires), fréquemment utilisés pour le désherbage, pour lutter contre les insectes ravageurs ou les maladies, participent à la pollution des eaux.
En milieu urbain, les surfaces étant généralement imperméables (bitume) ou semi-imperméables (allées sablées), elles sont propices au ruissellement et les produits chimiques peuvent donc rapidement être entraînés par les pluies vers les milieux naturels et les sources d’approvisionnement en eau potable. De plus, l’utilisation de produits phytosanitaires implique des risques pour la santé des applicateurs et pour les personnes amenées à fréquenter les zones traitées.
Pour répondre à ces enjeux, les communes s’engagent à réduire significativement l’utilisation des pesticides dans les espaces publics, ceci grâce à la mise en place d’un plan de gestion différenciée et l’utilisation de méthodes alternatives.
La gestion différenciée, qu’est-ce que c’est ?
|
|
Pour répondre à ces enjeux, la Communauté de Communes de la Région de Suippes s’est engagée avec les 16 communes membres, dans la Charte d’Entretien des Espaces Publics, développée par la FREDON Champagne-Ardenne. Chaque collectivité a adhéré en 2017 au niveau le plus élevé de cette même charte à savoir « ne plus traiter chimiquement ».
En raison de la mutualisation de la Région Grand Est, cette charte cède sa place à la nouvelle distinction régionale Commune Nature. Dans la même dynamique que l’ancienne charte, elle a pour vocation d’accompagner les collectivités dans leur démarche vers le zéro phyto, qui se verront attribuer 1, 2 ou 3 libellules selon leur degré d’engagement.
Un nouveau regard sur la végétation
Il est également important de porter un nouveau regard sur les « mauvaises herbes ». Cette végétation spontanée est souvent mal connue et donc mal aimée. En effet, certaines plantes que l’on cherche à tout prix à éliminer sont en réalité indicatrices de la qualité du milieu mais ont aussi certaines propriétés médicinales.
|
Rédaction : Clotilde TROUPLIN – Conseillère environnement à la FREDON Champagne-Ardenne avec le concours des Agences de l’Eau Seine Normandie et Rhin-Meuse ainsi que la Région Grand Est. Pour en savoir plus sur la gestion différenciée, rendez-vous sur : www.fredonca.com
|
|
|
|
|
